BASA
420 - Le 8 juillet, Jeannet de Chinaux légua une livre à l'hôpital de Saint-Ours, par acte de Jacques Bonet notaire (1). Un éYènemenl important s'accomplit celle année. Amédée V revint à Aoste tenir les audiences géné– rales et régler les inl~ rêls du Duché. Le 5 seplc~n bre, il était à Morgex, et fit . assembler dans un jar– din tous les hommes du Valdi gne astreints à payer la taille Ioules les fois qu e le comte se rendail dans la Vallée. Celle lax~ n'était pas fixe; on s'en re– mettait à la discrétion du comle. L"s gens taillables prièrent Villencus de Sariod de représenter au prince leur état de pauYrelé, et de lui dire que puisqu'ils étaient tatllables à misfricorde, ils invoquaient celle miséricorde même ; ils lui offrirent donc cent et quarante livre:; pour lui et dix pour ses conseillers. Amédée V voulut bien se contenter de celle somme (2). Le 15 septembre, le comte tint sa cour de justice dans le jardin de l'é vèché, selon la contumr. Il était assisté de l'évèque, de ses conseillers et des pairs du Du– ché, c'est-à-dire, des seigneurs de Challant, <le Gi– gnod , de Vallei:5e, de Saint-Pierre, de Nus, du Palais et de Cly. Diverses causes civiles et criminelles fu– rent portées à ce tribunal suprême et jugées som– mai'rement. d'après les coutumes féodales et les usages de la Vallée. A celle occasion, le comte demanda aux pairs du Duché comment on devait procéder contre les contumaces. On lui répondit: s'il s'agit (1) Kal. S. Ur si, f. u xrx. (r) Cibrario, 1. c. p. 233 .
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