BASA

- 1.2 1 - d' une cause civile , le contumace, ne comparai ssant pas le troi sième jour dé la citation, ·perd ses biens, qui restent confisqués jusqu'à comparution. S'il est question d' un crim~ qui emporte une peine corpo– relle, tout sei gneur peut arrêter l'accusé sut· ses ter– res, et le soumellre à la détention ju squ'a l'enti ère expiation de la peine. -Enfin, s'il s'agit d' un ctelil punissable par l'amende, le délinquant peul être pa– reillement arrêté et soumis à la detenlion, jusqu'à ce qu'il ail payé l'amende à l'offonsè et à la cour du comte ( 1). La grande affaire , qui préoccupa Améd4e V a Aoste, fut la renonciation d'Ebal de Challant au litre de vicomte d'Aoste. Amédée V visait à con stituer l'unité monarchique dans ses Etal s. Bien que la fa– mill e de Challant eûl constamment fait preu\'e d' un dévouement sans bo rnes aux princes de Sa voie, et que la charge de vicomte, héréditaire dans celle mai– s0n, eût été considérabl eml)llt amo indrie par la cn"a– tion des bailli s, il ne sa1 ait cependant ce qu e l'aYe– nir réserverait à lui et à ses successeurs. Plus d'un Pmba1ns, plus d' un conflit entre les baillis et les vicomt es devaient naître dans l'administration de la j 1stice el le gou vernement du pay s. La prudence YOulait que le pouvoir fùt concentré entre les mains du bailli, qui dépendait exclusivement du prince, et qui était relevé de ses fonctions cbaque troi,,; ans en– 'iron. Il ne fut pas difficile à Ebal de Cballant (1 ) Cibrario, 1. e. p. 23 r. ..

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