BASA

- 422 - d'accéder aux désirs de son so uverain. Pirnétré ile la nécessité de consolider l'autorité du comte de Sa– voie dans la Vallée, il renonça au titre de vicomte d'Aoste, le 2 4 septembre 1 295 , acte reçu par le notaire Guillaume de Bons ( 1). Il conserva, du res!e, ses châteaux et ses domaines ('2 ). li perdit , il est vrai, certains émoluments de justice qui appartenaient au vicomte ; mais Amédée V l'en dédommagea, en lui donnant le château de Monljovet c1ui avait été dérnlu précédemment à la Couronne. Celle acqnisilion était de toute convenance pour Ebal de Challant. Ayant déjà, du cher de sa femme Alexia, le château voisin appelé de Chenal, il était bien aise de réunir l'autre moitié de la seigneurie de ~'lontjovel , el d'arrondir ainsi son domaine (3 ). L'évêque d'Aoste ne pouvait contempler d'un œil . inditlérnnt l'échange, qui venait de se conclure entre Amédée V et Ebal de Challant. Ses droits temporels paraissaient être visés dans Ci'l acte. L'év êque, com– me il a été dil, percevait, en vertu d'une coutume immémoriale, la trobième portion des obvenlions de la ville et du bourg. Le vicomte contestait quelqur.s– unes de ces obventions, et cherchait a les revendiqu e ~· (1) De Tillier, Chrono/. hisl. etc. (2) On lit dans une copie tirée des archives des notaires Vaudan que les châteaux du Vicomté étaient, dans la Cité, la Maison près de la Porte Béatrix et la Tour neuve, et hors de · la Cité, les châteaux de Fénis, de Cly, de Chatillon, de Saint– Martin de Greines et de Villa en Challant. (3) De Tillier, Historique dg la Va!lù d'.Aoste, Des Seigneu– ries, p. 56.

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