BASA
- ·- 428 - ga1·der plus sùrement l'immunité cc~l èsias lique. li . n'é tait pas rare, eu ces temps, de voir les {•glises, leurs personnes el leurs bi ens devt>nir la proie il'l!om– mes rapaces ou violents. Que pournil faire l'é pisco– pal pour défendre ses droil s , si ce n'est user du pouvoir, qui appartient a Loule société, d'expulser de son sein les membres réfractaires, en les frappant de peines spirituelles? Ainsi le premier statut synodal de l'évêque Nicolas excommunie les ravisseurs de biens ecclésiastiques ou d' hommes sujets Je l'égli se , aussi bien <prn leurs fauteurs. De plus, l' ég lise de la paroisse, où le ravisse ur s· esl retiré avec son corps de délit,. es t soumi rn à l'interdit : plus cl'offict>s di– vins, plus de fonctions reli gieuses, plus de vie litur· giqu e, sauf l'admini stration du baplème aux enfant,; , et des derniers sacrements aux mourants. L' excom · municaliiln n'é tait pas cependant encourue de su ite par les coupables, mais seulement au bout de di'\ jours, s' ils ne venaient à résipi scence. Alors la se n– tence d'excommunication était annoncée soknncllement au son des cloches el par l' ex tinction des cierges, les jours de dimanches el de fêles. Cel état de cho– ses, si propre à inspirer une terreur salutaire aux fitièles, devait durer tant qu 'il pl.lirait à la perso nne lésée. Enfin les ravi ssr: ur.,; el leurs fauteurs étaient obligés de réparer Lous les dommages causés aux administrateurs de3 églises, par suite de l'interdit subi. Voilà ce qui résulte de la teneur du premier statut ('! ). (r) F. cxtm verso .
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