BASA

- 429 - Le second statut n'est que l'explication du pre · mier. Dans les cas d'i nterdit, les prieurs, les curés, les vicaires ne peuvent admellrc aucun de leurs pa– roiss iens aux fonctions divines, ni publiquement ni secrètement, ni à l' église ni au cimetière (1). Le troisième statut frappe également de l'excom– munication les laïques, qui retiendraient en prison on q-11i puniraient corporellement les clercs coupables. En même temps, l'interdit devait peser sur la paroisse où était détenu le clerc, jusqu'à satisfaction complète. Il ne faudrait pas conclure de ce décret que les clercs délinquants avaitnt droit à l'impunité. Non, mais il appartenait à l'aulorilé ecclésiaslique, et non au pouvoir séculier, de les arrèter, de les ju ge r et de les punir (2 ). Les mêmes peines sont portées dans le quatrième statut contre ceux qui s'empareraient à main armée des églises, tant qu'ils les retiendraient eu leur pou– voir (3). Les seigneurs, leurs mistraux, leurs officiers se per– mettaient parfois de soumettre les églises el leurs hommes à des prestations de serrice et à des exactions indues. L'évêque les excommunie, s'ils ne s'empres– sent de réparer les dommages sou lferts. Les seigneurs et lrs juges séculiers obli geaient quel– quefois les clercs el les religieux à déférer à leurs tribunaux des causes qui n'é taient pas féodales; !"é– vêque les excommunie pareillement, si, dans un mois, (1) F. CXL!V . (2 l Id. (3) F. cxuv verso.

RkJQdWJsaXNoZXIy NzY4MjI=