BASA

438 - censa à Isabel!e, veuve de Vuillerme Frionr, el à. ses fils Jean et Aimonel el à leurs héritiers la pièce de terre située à Corenzo, qu'il avait acquise précédem– ment du prieuré de Saint-Béning. Ce documC'nt nous apprend qu'à Aoste les filles ne succédaient aux fiefs possédés par leurs parents qu'au défaut d'C'nfant:> mâ– les. Cet acte fut revêtu du consentement du chapitre cathédral, moyennant le cens d'un muid de froment en faveur de la prébende dont était investi Emeric de Quart, chanoine d'Aoste. Intervinrent à celte inféo– dation Valter, prielfr de Saint-lléning, Pierre d'Arvic;·, chanoine de la cathMrale, Hodolpbe de Foschia, offi– cial diocésain , Pierre Clw puis, chanoine de Saint-Gilles( 1). Ici surgit une grave difllcultc. Nous voyons appa– raitre dans cet acte le nom d'Emeric de Quart, qua– lifié de chanoine d'Aoste, c'est-à-dire, de la cathédrale. Ce titre de chanoine de la cathédrale conl'éré à Eme– ric de Quart ne renverse-t-il pas Ioules les données historiques que nous arnns sur le bienheureux Eme– ric 1, évèque d'Aoste ? Ce saint per~ onnage a tou– jours figuré dans l'histoire comme chan11ine de la collégiale et non de la cathédrale. Le document, que nous venons de produire, le suppose, au contraire, chanoine de la cathédra!e : car l'appellation de cha– noine d'Aoste canonicus augustensis équivaut à celle de chanoine de la cathédrale. Ceci est évident pour quiconque est familiarisé avec la connaissa11ce des chartes (I) ..Arch. rle l'évêché.

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