BASA
- 43\J - valdùtaines. Comment donc écarter la contradiction, quc nou s venons de ~ ignaler ? AYant tout, nous devons dire que l'ol'iginal de cette cliar!(', maintenant perdu, appartenait aux archives de l'évêché d'Aoste, et que nous n'en possédons que la copie. Il est ·tout efois à. prés umer que celle copie est authentique, nous ayant été lransm:se par le prieur Gal dï:eureuse màmoire. Nous croyons pouvoir ré– soudre la difficulle proposée, en disant q11e le docu– meul cité ne concerne pas le bienheureux Emeric 1, mais un autre membre du même nom de la paroisse de Quart. La preuve en cs l que dans le line des re\'C'nu s de la catlu'drale, dressé eu 1 1302 par l'offi– cial Rodolphe àe Foschia (1), fi gure le nom du ~ous diacre Emeric de Quart , comme feudataire du cha– pitre (2). Assurément, ce personnage ne peut être le bienheureux Emcric, puiBq11'à celte époque ce der– nie r occupait deja le siège épisccpal. Cet argument nous paraît péremptoire. Il fa ut donc croire que Je chanoine Emeric, don t il est questi on dans la charle dll 23 no vembre 1296, ei;l le même qui est men – tionné en ·1302 . Ainsi res te intacte l'a ~se rlion d ·s his– toriens el des clironiqu c·urs rnld<itains, qui font no tre b enlt cureux chanoine rég ulier de Saint-Ours, arnnt son élév at ion a l'èpiscopat. li nou s reste à signal er, en ce!!e annre 1206, un (1) F. Lxn et alibi . \2) Il y avait dans la cathédrale, trois ord res de chanoines, les prêtres, les diacres et les so us-di acres, comme nous l'avons d<:jà remarqué. · .
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