BASA
- 45~ - cet état de choses, le chapitre recourut à l'évêque. Celui-ci estima, avec le pré vôt Henri, l'archidiacre Aimon, el plu sieurs bourgeois de la Porte-Saint-Ours, que le meilleur mo ye n de rel ever l'hôpital penchant vers sa ruiRe ëtait de l'unir à la mense capitulaire de Saint-Ours. Le chapitre en aurait ainsi administré directement les biens et les avoirs , et supporté les charges. Réunis capitulairement le 8 norembre, les chanoines de la collégiale aux personnes de Vuil– lerme prieur, Aimon du Palais sous-prieur, Godefroy de Vall eise, Jean de Curi, Bernard sacristain, Aimon de Brissogne, Marc, Jacques de Somont, Jacques de Morgex, Jean de Brissogne, curé de Saint-Laurent, Jean Sartoris, Vionin de Gressan diacres et Arcluce de Settimo sous-diacre, délibérèrent d'accepte r l'union proposée. Ce Irait d'abnégation et de charité fait le plus grand honneur aux chanoines de Sai nt-Ours. Jls ne voulaient la ruine de l'hôpita l pas plus, disaienl– ils, qu'un père ne veut la mort de son enfant (1 ). Touchante image de l'a!fection que les char.oines avaient pour leur rouvre! Les prébendiérs de la col– légi.\le Vuillerme de Quart, Vuillerme custode et Gui de Salanche assis tèrent comme témoins à cet acte, el l'évêqu e Nicolas y apposa son sceau (2). Nous remarquons dans l'acte d'union, que nous venons d'a nal ysei', un mot de la plus haute signifi– cation. L'évêqu e Nicolas affirme qu e l'hopital de Saint- (1) « More paterno ne filia eorum periret moti. ,, (2) /{al. S. Ursi, f. cxxvn.
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