BASA
Ours se trouvait dans la gène u en snite d:es an– nées de sècheresse qui avaient a!fligé la patrie (1).,, Ce dernier mol esl pour nous une révéla tion précieuse. li nous df;t qu e les va ldôtains du moyen àge don– naien t le nom de « patrie 11 , non pa; au\ Etals pl us ou moins grands de la Ma ison de Savoie, mais se ule– ment ;\ leur chère Vallée d'Aoste. Les faux patriotes de nos jours ont altéré le sens ch~ ce mol ; on les voit prodiguer dans tou tes les circo nstances le nom sacre de patrie, et le jdor à tous les vr,nts. Nos aiet1x plus pratiques et mo ins portés à l'illusion, le rése r– vaienl au pa ys qui les avai l vus naître, qui les vi– vifiail de son air si pur, el où ils avaient leurs in– t?rèts. lis savaient eu\ que là où la patri e ne prend pas corps dan.'l la fami ll e, dans la comm nne et son cloche r, ell e n'est qu'une ab,;traclion, un mot qu e l'o n exploite au proflt de sa pe rsonne. Ce n'est pas se ul eme nt clans le document du ·8 n:ivembre 1298 que nous rencontrons le nom do « pa– trie» appliqué essenti ellemen t à notre Vallée. Celle ex– pression avec la mème signification se retrouve dans la charte déjà ci tée du . 8 aoûl 1290 (2) et dans one foul e d'autres . Un document de la 6' féri e de decemb:·e nous (1) .. • " Propter quasdam sterilitates que quasi communiter patri e advenerunt ». (2) Il y est qL1 estion des usages de la «patrie : » ce qui ne peut s'entendre que des coutumes propres à la Vallée, puisque c iaque province avait ses coutumes local@s qui régissaient les intérêts publics et particuliers.
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