BASA
- 456 Nous avons vu, en 1298 , l'évêque Nicolas , le prô– vôt Henri de Quart et l'archidiacre Aimon <le Cha– tillon déférer à un tribunal d'arbitrage une question de juridiction qui les divisait. Ce tribunal était com– posé de Vuillerme, prieur de Saint-Ours, de Boniface rie Sarre, chanoine de la cathédrale, et de Rodolphe official. Les . trois arbitres rendirent leur jugement, le 13 février 1299, dans la chapelle de l'évêché. Ils prononcèrent qu'il constait par l'aveu des parties, par la teneur d'anciens documents, et par la voix publique que les prévôts d. Aoste avaient constamment exèrcé la juridiction dans leur décanat, qui s'éten– dait du torrent de Nus à l'Evençon, que, par con– séquent, ils avaient le droit de connaitre des causes soumises à leur tribunal, qu'ils pou vaient les juger, et les faire mellre à exécution, sauf les cas réser– vés à l'évêque par le droit. La même décision fut donnée relati vement à la juridiction de l'archidiacre dans son district. Mais les arbitres ne voulurent rien prononcer au sujet des controverses qui pouvaient s'éleyer entre les chanoines de la cathédrale, de la collégiale el du couvent de Verrès. Quant à l'évêque, il fut reconnu qu'il avait le droit de définir les cau– ses dans toute l'étendue du diocèse, aux termes de la loi canonique, el que, dans la vallée de Cogne, il avait le pouvoir absolu et mixte, el le véritable glaive (1). · (r) ... « In qua (valle de Cognia) Episcopus Augustensis merum et mixtum imperium et vernm gladium dianoscitur ob- 1.inere. » Jlrch. de l'évêché. 0 •
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