BASA

- 437 - 11 y a p 1 Js, les arbitres déclarèrent qu'en vue du bon ordre public, l'évêque Nicolas, sa vie durant, exercerait seul la juridiction eccléi'iastique, en son nom et au nom du prévôt el de l'archidiacre, n'étant ré– servées à ceux-ci que les visites d'usage dans le dio– cèse. C'était proclamer bien haut la sagesse el l'inté– grité du prélat que de lui adjuger l'exercice de toute la juridiction, à l'exclusion des deux dignités du chapitre, dont les attributions étaient cependant consacrées ,par la coutume. A CPtle sentence arbitrale assistèrent comme tém0ins Arducius de Settimo et Vionin de Gressan, chanoines de Saint-Ours, Nicolas de Donnas, chanoine da Mont-.Jonx, Jean de Cogne et Emeric de boccogio, chapelains de l'évêque. Le 29 mars 1299, Jean, fils de Thibaud de Co– gne, engagea à l'évêque Nicolas, pour le prix de qua– rante livres, tous les biens qu'il tenait en fief de la mense. Parmi ces biens, se trouvent des pièces d'île sur la Doire, la dime de M~t et la dime de proprié– tés situées à Chesalet au -dessous de la Ton r. Il fn t aussi convenu e11tre les partie.s que l'évêque investi– rait de ce même fief André Bordon. C'est ce que fit le prélat, en prenant, par le pouce, selon l'usage, le notaire Gui, recevant au nom d'André Bordon (1 ). Il est bon dans l'intérêt de l'histoire religieuse du diocèse de mettre en lumièrn les nom3 des ecclésiastiques, qui figurent comme témoins dans un vidimus rédigé, le 30 m11rs, par · le notaire Jean de Cogne, en présence (r) Arch. de l'évJché.

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