BASA
- 4.6 5 - lion, le samedi après la fête de saint Grégoire pape, qui tombait, cette année, le 19 mars (1 ). Nous con– cluons de là que l'Eglise valdôtainf', à cette époque, ne célébrait pas encore la fête de saint Joseph, puisque l'oflicial s'est servi de toute autre indicatio ~ pourMsi– gner le jour de la publication de sa sentence. Un personnage assurément bien méritant de l'église cathédrale et de tout le diocèse se présrnle à nos regards. C'rs t Aimon, curé de Saint-Jean d'Aoste , plu– sieurs fois cité dans ces Mémoires. Son testament, qui porte la <laie du 25 mar:;, contient une foule de legs pies. Il ne pou vait certes mieux di sposer drs biens dont la Providence l'avait comblé. Après avoir insti– tu é héritiers à égales portions ses neveux Vuillermet Moschet, Vuillermet el Aimone! , fil s de sa sœur Jean– netle, le curé Aimon songea surt1Jut à augmen ·· ter la dotati on de la chapell eni e de Saint -Jean ; il l'enrichit de bon nombre de cens, en imposant tou– tefoi s certaines charges au cure pro tempore. Celui-ci devai t chaque année, à. la fèle de sa int Jean, distri– buer ~ux chanoines, aux prètres et aux clercs de la haute forme, deu'\ d1.miers pour l'ass istance aux ma– tines, autant pou r la messe ainsi que pour les -rè– pres, et à ceux de la basse forme deux deniers pour les malines, un denier pour la messe. et les vê– pres ; les petits clercs ne devai ent rece\'oir qu'un de– ni er pour chacun de ces offices. En oulre, le curé (1) Ka/ . S. Ursi, f. Lxxrx. 32
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