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- 478 - ges héréditaires et des obligations du service ecrlé– siastique. L' évêque Nicolas, bur les instances du cha– pitre, s'empressa d'approuver cette délibération ; il lança même la sentence d'excommunication contre les contrevenants (1). Telle e~t l'ori gine du joca\ aujour– hui encore en usage ; seulement, au lieu de cent ~ois, c'est la somme de cent livres, ce qui repré– sente une valeur moins grande, que chaque cha– noine vcr:;e, à son entrée dans le corps. Une nouvelle contravcntion oo l lieu , celle année, dans la forêt de Derby appartenant aux deux chapitres. Bovet de Villair Didi er de la Salle s'était permis d'a– battre des arbres de celle forêt rt de les emporter pour son usage particulier. Ayant appri;: le fait, le prévôt He nri di\ posa une plainte contre lui à. l'Ofli– cialité, en le sommant de payer l"amencl o de trois sols el si\ deniers pour chaqu e pièce d'arbre cou– pée. L'accusé avoua son tort, el !'econn ut que le chapitre cathédral était propri étaire de cette forèt el avait le droit d'y placer un garde-forestier. li sup– plia en même temps le prévôt de lui pardonner pour celle fois sa faute, et de le décharge r de toute amen– de. Le prévôt voulut bien accu eillir ses supplica'ions et l'absoudre de l'amende en courue . Cest pourquoi, Bovet, en son nom el au nom de ses hériti ers, re– nonça formellement a tout usa ge ou droit de pro– priété de celle for èt, si toutefoi s il en avait, el pro- (r) Statu/a Eccl . Aug . et ..Arc/J . de l'évêc/Jé. L es deux scea ux de l'évêque et d·.1 chapi tre: pendent a u pa rchemin.

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