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480 - ment remarquable, avec la date du 21 juillet, sans indication d'année. C'est une lettre d'Améd ée V, comte de Savoie, cc à son ami particulier » Nicolas, évê– que d'Ao3le (1). En voici le motif. Aimon de Ch al– lant, évêque de Verceil, prétendait qu~ le comte de Savoie devait lui rendre hommage pour certaines pos– sessions situées dans la Vallée d'Aoste, et mouvant, disait il, de l'Eglise de Verceil. Amédée V contesta ce droit. Ne voulant pas cependant trancher le débat de son propre chef, il pria l'évèque d'Aoste d'exa– miner les anciens acles de reconnaissance, notamment la dèclaration de son prédécesseur le comte Philippe relative à celle question, après ce, de l'informer de tout, et de lui indiquer ce qu'il y avait h faire. Nous ignorons la réponse de l'évêque Nicolas. Notre digne prélat rendit son àme à Dieu, le 7 octobre 1 1301. Nous ne croyons pas errer en fixant celle date. D'un côté, nou s avons le nécrologe de Saint-Ours, où nous lisons : « Aux nones d'oc– tobre, mourut Nicolas, évêque d'Aoste (2). » li est vrai que plusieurs évè11ues de ce nom occupèrent le siège d'Aost e. Mais nous savons que notre prélat tesla le 4 octobre, et que son successe ur le bienheu– reux Emeric l fut élu dans le cours du mème mois. Il est donc naturel de croire qne noire évêque (r) .. . « Amico suo speciali. » Arch. de l'évêché -- V. Do- ClJMENTS, 11. XXII. (2) «Üctober. Nonis Ob. Nycholaus Episcopus Augustensis.» His/. patr. Mon. Script. t. Ill. S 3 S.