BASA

- 481 - est mort le '7 octobre. Quant à l'année 1301, elle est certaine ; nous avons des chartes de Nicolas Bersatori, qni rnnt jusqu'au mois de septembre 1301, comme nous avons aussi des chartes de son succes<;eur dès le mois de février 1302. On doit donc rejetPr comme faulive la date de 1 1300 assignée par le chanoine Jean Louis Voudan , dans le livre des Anniversaires et Ré/ectoires de l'Pglise cat!tédral~ ticrit en 1554 (1). Nous ne connaissons pas les dispositions parlicu~ !ièr1~s du testament de Nicolas Bersatori. Le livre des Anniversaires, compilé en 13'72 par I.e prévôt An– toine de Bilens, nous apprend cependant que notre vénérable é"èque légua à su cathédrale les ornements de sa ehapelle, sa mitre et sa crosse (2 ). Ses exé– cuteurs test::i men taires furent le pré vô l Henri de Quart et l'ofTicial diocésain , Hodolphe de l<'osd1ia. li fut en– seveli au caveau des évêques sous le cbœur de la cri thédrale, derrière l'au tel de Saint-Antoine (3). De l'ensemble des faits, que nous avons essayé de grouper autour de lépiscopat de Nicolas Bcr·satori, ~e détache la figure imposante de ce grand prélat. (!J Hist. patr. Mon. l. c. 643 . (2) Id. 518. (lJ Id. 6.'f.i. -- Il paraît donc que l'on n'a pas mis à exécu– :ion la volonté de l'évêque Nicolas, qui avait manifesté le désir d'être ~ épul:uré au pied de l'autel de Sainte-.\farie-Madeleine, :omme nous l'avons dit en son lieu. li est vrai qu'il a µu noJifier ses dernières intentions. 33

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