BASA

- 22 - au" ehanoincs qui s'adjugeaient de Lrop longues va– cances. Le Souverain Pontife approuva en dtis ter– mes élogieux ce statut capitulaire et en ordonna la mise en exécution. Cette bulle est datée du 6 février de la deuxième année du pontificat d'innocent IV (1), et forme à elle seule une preuve évidente de la va– cance du siège en 1 1:240, puisqu'elle ne fait aucune mention de l'évêque d'A.osle, et que llod0Jphe n'y est signalé que comme préYôt. Nous rapportons à cette année une reconnaissance féodale faite pal' ta commune de Cogne à J'évlL ché, représenté par le prévüt Rodolphe A cet acte se trouvent mêlés des t'èglemenls de ju.•tice du plus haut intérêt. Nous allons donr!er une analyse succincte ùe celle pièce importante (2). 1°. Le fondement de ton s les droits seigneuriau" que l'évèque exerçait dans la vallée de Cogne était « la haute juridiction qu'un roi, qu'un prince, qu 'un comte ont dans leur propre terre »; les habitants de Cogne n'étaient même que des tenanciers de l'év~que. Tel est l'aveu que firent les ministres, ministri" (3), de Cogne, Gaufred et Mallhieu, étant constitués en pt'ésence du prévôt Rodolplie, procureur de l'Eglise d'Aoste. L'évêque jouissait donc d'un pouvoir indé- (1) Nous ne pouvons garantir la parfaite exactitude de ce document; nous l'avons relevé d'après une copie du XVI siè– cle. V. les Docu~ŒNTS n. I. (2) ArdJivN de l'évêché. V. les DOCUMENTS n. 11. !3) C'étaient les employés députés parl'évêque pour percevoir les. redevances de la mense à Cogne et y gérer ses intérêts. lls O:taienL d'ordinaire, de Cogne et y demeL1raient.

RkJQdWJsaXNoZXIy NzY4MjI=