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- '.H - à la fin de l'année. Mais une énorme diminution de ces denrées se produisait .par Je fait mème des hom– mes de Cogne, qui avaient droit à la reception, le jour qu'ils les transportaient à l'évêché. Ainsi, le jour de la Saint-Martin, l'évêché était obligé de fourriir un repas . à soixante-quatre hommes, outre le chauffage et l'éclairage. 7'. L'évêque allait de temps en temps a Cogne rendre en pe1·sonne la justice et y règler les différends de ses vas– saux / Cette audience générale s'appelait la Sogne ; mais il ne pouvait la tenir que le mois d'octobre, et il dernit l'annoncer huit jours auparavant, afin qu·on pût prépare1; la route et les ponts.. Pendant les trois jours de l'audience générale, chaque ·père de famille devait être présent devant l'évêque, du matin au soir, sous peine d'une amende de six sols ; durant ce mê– me temps, le prélat avait droit à six repas, ainsi qu'3 la nourriture nécessaire a ses chevaux. 8°. La législation établie dans la vallée de Cogne était empreinte d'un heureux. mélange de fermeté et de douceur, et peut être considérée comme un mo– numènt de sagesse de nos évêques. La peine de mort y était inconnue. Les crimes et les délits y étaient souvent réprimés par des peines pécuniaires. Les actes d'homicide et d'adultère manifeste sont l'objet d'une amende de soixante sols, outre le dommage causé à réparer dans le cas d'homicide. La même amende frappe celui qui aurnit insulté publiquement quelqu ' un: ce qui témoigne hautement dt1 respect individuel que

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