BASA

- 26 portée contre celui qui aura rompu une haie ou une clôture, et qui n'aurn pas réparé la brèche faite. 1·i 0 • Le parjure est soumis à l'amende de quinze sols. Voulant inspirer à ses sujets une salutaire ter– reur des censures ecclésiastiques, le législateur décrète que celui qui sera resté un an el un jour sous le poids de l'excommunication s'exposera à la s:iisie de sa personne et de son mobilier au profit de l'évêque . • 12° La succession délaissée par les fils illégitimes est contemplée par le législateur. H leur accorde la faculté de tester, et leurs dernières volontés sont main– tenues. pourvu qu'ils lèguent quelque chosé à l'é– vêque et à son ministre. Mais s'ils décèdent ab t'n– testat, tous leurs biens rneuliles sont dévolus à l'évê– que, ainsi que les biens immeubles qn'ils posséde– raient a litre de fief de la mense; les meubles qu'ils tiendraient d'autres seigneurs sont réversibles à ceux-ci. 1 1 3° Tout tenancier de la terre de !"évêque doit hommage de fidélité, tandis qu'il ·est possesseur; mais s'il vient à vendre tous ses biens, il peut se retirer librement de Cogne, avec le prix de sa veule. La résidence d'un an et d'un jour dans la vallée de Cogne suffit pour acquérir la vassalité. 1 4 ° Helevons encore des faits curieux. Alors com– me à présent, le territoire de celle commune était le séjour farnri des bouquetins; mais la chasse n'en n'ftait pas réservée au Souverain, ou, si l'on veut, le Souverain était l'évêque lui-même. Il est dil dans un stalul qu'après prise faite d'un bouquetin ou d'un

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