BASA

28 - aussi ù'y voir la sùreté porsonnelle et l'honneur inùi– viùuel pleinement sauvegardés. Enfin, la viabilité, qui favorise si puissamment les relations commerciales, y est l\1bjet de soins particuliers. Tout concourait donc à assurer au comté de Cogne le règne de la justice, le bien-être matériel et le respect de l'Eglise. En vé– rité, nous pouvons di1·e de ce comté qu'il faisait bon y vivre sous la crosse. Nous ne savons quel est l'évêque qui dota la com– mune de Cogne des statuts que nous venons de ré– smner. Il est probable qu'ils sont l'œune de plu– sieurs évêques, lesquels ajoutèrent ou modifièrent des articles, sPlon l'exigence des temps. Acoup sùr, ces statuts sont antérieurs à 1 21.6, année où l'évêché d'Aoste était occupé par l'évêque Pierre d'Etroubles el où il n'avait plus, par conséquent, le prévôt Ro– dolphe, pour procureur. L'année 1245 nous fournit un autre document digne d'attention. Dès 122 , , le pape Honorius III avait sanctionné de sa haute autorité un accord con– clu. entre les religieux du couyent de Venès et r,eux de Colonne-Joux, soit du Pelit-Saint-Bernard, au sujet de l'administration des églises et des possessions ap– partenant à ces derniers. Il parait toutefois que cet acte n'avait pas été rédigé sous les formes légales, ou que des difiicullés nouvellement survenues en avaient dù modifier la teneur. · Quoi qu'il en soit, les cha– noines de Verrès et ceux de Colonne-Joux jugèrent à propos de mettre fin à leurs controverses par un écrit

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