BASA

.~ 29 qui porte ladatedurnoisd'avril 1245. Avant tout, il faut savoir que le monastère de Colonne-Joux ne jouissait pas d'une parfaite autonomie. Les chanoines avaient, il est uai, la libre administration de leurs églises et de leur temporel ; mais ils- étaient soumis, comme re– ligieux, à la juridiction du prévôt de Saint-Gilles. Les attributions des deux maisons n'étant pas nettement délimitées, des conflits pouvaient facilement naître en– tre elles. De là, le besoin de formuler un accord par écrit. La transaction porte d'abord que l'élection du prieur de Colonne-Joux appartient aux chanoines mêmes de cet hospice, et qu'ils doivent le choisir parmi les re– ligieux de l'hospice ou parmi ceux du couvent de Verrès. Si les chanoines de Colonne-Joux n'ont pas fait réguiièrement celte élection dans le terme de den x mois, la nominati•m du prieur res le dévolue an pré– \'Ôl et au chapitre de Verrès. Le prieur de Colonne– Joux, élu par ses confrères, doit se présenter an pré– vôt, dans les huit jours qui suivent sa nomination, lui jurer fidélité el recevoir de ses mains les cl~fs et l'investiture de l'hospice de Colonne-Joux. li doit ensuite dans un mois se constituer en présence de l'archevêque de Tarentaise. et en solliciter la confir– mation dans sa charge. Voici les obligations et les droits du prieur. Il est tenu de se rendre annuelle– ment au chapitre général d() Saint-Gilles et même à tous les chapitres où il serait appelé. Il a voix au chapitre et dans tontes les questions importantes. Il

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