BASA

- 30 - a, indépendamment du prévôt, le droit de recevoir en religion les chanoines, les frères convers et les sœurs conYerses, ainsi que d'instituer et de destitu.er les rec– teurs des églises et des maisons dépendantes de Co·· lonne-Joux. Tout lien de subordination entre les cha– noines de l'hospice et le prévôt de Verrès demeure supprimé, sauf en certains cas ; mais les chanoines doivent professer i'obéissancc religieuse envers le prieur. Si les religieux de Verrès, chanoines ou convers, ou simplement des députés du couvent se rendent en Ta- 1·enlaise, ils ont droit à l'hospitalité fraternelle à Co-· lonne-Joux et dans les maisons dépendantes, pendant un jour seulement, sauf que la fü~cessité les force à y prolonger leur séjour. Les religieux de l'hospice, se dirigeant vers le Piémont ( 1), doivr,nt èlre traités avec la rnème bienveillance dans les maisons de la prévôté de Verrè8, où ils s'arrêteraient. Resle résel'vé au pré– vôt le pournir de corriger le prieur de Colonne-Joax coupable de manquements, en conformité pourtant de la règle de Saint-Augustin. Il a Je mème droit vis– à-vis des simples religieux délinquants, ,,;i le prieur s~ montre négligent à les reprendre et a les punir. Quant aux fonctions ecclésiastiques et aux observan– ces monastiques, les chanoines de Colonne-Joux doi– vent suivre la pratique du couvent de Verrès. Tels sont les points essentiels que nous remarquon:> (1) « Si fratres columpne iovis ircnt versus lombardiam. » .En ces temps, le Piémont ~ait désigné sous le nom génériqu<: de Lombardie.

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