BASA

- 3'7 son temps et répandent une douce 1umière sur l'his– toire locale. Assurément, les épaves du passé méri– tent d'être recueillies avec un soin religieux. Une maison noble, qui a jeté, pendant plusieurs siècles, un vif éclat en Valdigne ét qui s'est déjà révélée à nous en f 241 et en 12 42 (1) revient sur la scène de l'histoire : nous voulons parler de la fa– mille Grossi du Chatelar, dont le dernier rejeton J. B. du Chatelar, chanoine de la cathédrale d'Aoste, mourut le 24 mars 1735. C'est le prévôt Rodolphe, devenu archevêque de Tarentaise, qui fit la fortune de cette illustre famille. A l'époque qui nous occupe, elle était représentée par le chevalier Vuillr,rme Grossi de Valdigne. Celui-ci fit, le 27 avril 1246 (2), des acquisitions considérables. Il obtint, par voie de con– cession, des nobles frères Jean et Gontier, fils de Gontier de Greasan, les fiefs que ceux-ci avaient en Valdigne aux mas de Remondeis et de Jean Berta et dont étaient tenanciers Pierre et Martin de la Crète de ' Gignod. Il acquit pareillement d'eux le fief de Rosseleys, ainsi que les fiefs que possédaient le che– valier Pierre des Cours et Pierre de Vîlette. Cet acte (1) Vuillerme Grossi assista à l'acte de reconnaissance que les seigneurs de Challant passèrent en 1242 au comte de Sa– voie, Amédée IV. (2) Archives de l',EvAehé. Le texte latin porte ces mots: « die veneris proxirna post dominicam qua cantatur Misericordia 'Do– mini ; » c'e5t le deuxième dimanche après Pâques que se chante cet introït. En ces temps de foi, les notaires aimaient à em• prunter les dates de leurs actes au cycle de l'année liturgique.

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