BASA

- 38 - fut reçu à Aoslf', au verger de l'évêché, par le no– taire Vuillerme de la Porte-Saint-Ours, en présence de plusieurs témoins, les chevaliers Aimon el Pierre de Gignod, le chevalier Vuillerme de Valpelline, le chevalier Pierre de Gre~san et Pierre, fils du cheva– lier Gui d'Avise. Ce nombre de chevaliers intervenants au même acte est remarquable et nous montre la chevalerie en plein épanouissement dans le duché d'Aoste. Au surplus, la plupart des chartes, que nous a laissées le moyen âge, sont émaillé~s de noms de chevaliers. C'est que la noblesse était autrefois très nombreuse dans la Vallée, comme l'allesle aussi la foule de tours féo– dales en rnines disséminées sur tout son parcours. La popuiation valdôlaine était .valeureuse et guerrièrn. Une multitude de jeunes gens s'enrôlait sous les dra– peaux, suivait le souverain dans ses expéditions el se distinguait sur les champs de bataille. C'est ainsi que Je titre de chevalier venait récompenser la bravoure et la fidélité au prince. A l'extrémité ouest du bourg de Saint-Ours, au lieu appelé Perran (1), s'élevait un corps de bâtiments ap– partenant à Jean de Perrnn surnommé Bezun. Le prê– tre Gaufred, prébendier de la cathédrale, qui avait déjà des possessions en cet endroit, acheta de Jean, pour le prix de trente-cinq sols, la moitié qui lui (1) C'est le lieu connu aujourd'hui encore sous la dénomi– nation de Ponteille Perron.

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