BASA

- 43 - Nous constatons, en date de la 7• férie de novem– bre, l'acte de vente d'une vigne faite par Pierre Iloys– sun d'Aoste à Jacques de Cevins, chanoine de la ca– thédrale et originaire de la Tarentaise. Cet immeuble situé à Saint-Martin de Corléan, au mas de Chinai!, fut aliéné pour le prix de sept livres et dix sols (1). Le mois de décembre suivant , Pierre d'Orsièrcs, diacre de la cathédrale, donna en fief à Anselme de Poinzo la dîme qni avait été inféodée jusqu'alors à Laurent Ornai et à ses ancêtres. Le cens stipulé fnt de deux setiers de vin pur et recevable, à livrer au tr.mps des vendanges (2), plus d'un denier de ser– vice et de deux. sols de plaît. Les deux parties firent apposer à leur acte les sceaux de l'archidiacre Jean et du chanoine Girod du Ru. Un document de cette année, sans date du jour ni du mois, nous révèle le nom du curé de Saint– Christophe à cette époque. Il s'appelait Uldric ; il a– cheta en 1'.247, de Flory de la Porte-Saint-Ours, une pièce de terre située près de la Rive. Turumbert, substitut du chancelier Gui, dressa ce contrat (3). Mais fixons plutôt nos regards sur l'établissement (1) Archives dt l'Ev~ché. (2) Id. " Hoc donat eis pro duobus scstariis vini puri et bene recipiendi apud Poinzo reddendis annuatim tempore vindemia– rum usque ad festum beati Michaclis. » Ces mots font suppo– ser qu'en ces temps les vendanges avaient toujours lieu avant la Saint-Michel. (3) Kalendarimn S. Ursi, f. xxm.