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- 45 - elles changèrent deux fois de demeure et acquirent quelques biens. Enfin, avant 12 4- 7 sans doute, le se i– gneur Godefroy de Challant , vicomte d'Aoste , leur fit bàtir près de la porte Pertuis une maison avec l'église et le clocher qui appartiennent aujourd'hui au couvent des Sœurs de Saint-Joseph (1). Dès lors, elles reçurent des ecclésiastiques el des citoyens d'Aoste une foule de legs pour leur entretien, comme il conste par les chartes du treizième siècle que nous men– tionnerons , et dans lesquelles elles figurent sous le nom de Sœm·s de Pertuis. Le premier bienfaiteur que nous rencontrons est le - couvent de Saint-Gilles. On sait que les chanoines de Verrès possédaient anciennement à Aoste la maison de Saint-Silvestre (2), laquelle servit assez longtemps de demeure au prévôt et à quelques-uns de ses re– ligieux. On comprend facilement que les chanoines de Saint-Gilles durent accueillir avec bonté auprès d'eux les chanoinesses de Sainte-Ca therine, étant unis les uns el les au Ires par les liens de la règle de Saint-Au– gustin. Aussi nous voyons, le 1 r avril 12 4- 7, le pré– vôt Aimon, du consentement de son chapitre, donner en fief aux religieuses de Pertuis certaines possessions attenantes à leur monastère. Il y avait, d'ailleurs, con– testation enlre les chanoines et les chanoinesses au su- (r) De Tillier, Historiqm de la VallJe d'Aoste. - Rist. patr. Mon. Ch. II. 1622, notes du prieur Gal. (2) C'est aujourd 'hui la Salle d'Asile, qui primitivement avait appartenu aux seigneurs de Pertuis.

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