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- 46 - jet de ces biens. Le prévôt Aimon ne pouvait terA miner plus charitablement cette controverse qu'en in– féodant ces mêmes biens aux sœurs de Sainte-Cathe– rine ( 1). Une condition apposée dans l'acte d'inféo– dation fait voir que ces religieuses étaient des étran– gères pour la plupart, qu'elles étaient fixées depuis peu de temps dans la cité et que le public doutait de leur esprit de stabilité. Car il y est dit que les biens inféodés retourneraient sans conteste à leurs an– ciens possesseurs, dans le cas qu'elles vinssent~ quiller leur maison d'Aoste. Le couvent de Sainte-Catherine fut le premier cou– vent de femmes fondé à Aosln. Il fit pendant de longs siècles le bonheur d'une foule d'âmes contemplatives, qui aimant tendrement Dieu, l'aimaient aussi dans le prochain, en procurant le bienfait de l'instruction aux jeunes filles. Aveuglé par une haine impie, le Gou– vernement français le supprima par un arrêté d11 28 août 1803. Ce couvent fut restauré en 1831 , et donn) aux Sœurs de Saint-Joseph. (1) Les biens donnés pour confins dans l'acte indiquent cia1- rement l'emplacement del 'ancien couvent de Sainte-Catherine : « Quarum fines sunt de prima parte via publica, de secunda res sancti Egidii, quas tenet in feudum p. de Geneveis, de ter– cia palacium rotundum, de quarta res dicti petri, de quinta via publica. " Archives de l'évéc!Ji et Historiq11e de de Tillier.

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