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- 8- ,,.; ,j Séancie d11 19 aoùt t.S8.o. J. - Mgr . te .P1'.é.s.ident lit,. une ,ch:irte de l'an 1460, écrite au Caire, en Egypte, par un notaire es– pagnol. et portant obligation de 400 ducats d'or de la part du roi de Chypre en faveur d'un valdô– tain. · S. G. fait précéder celte lecture de toutes les explications nécessaires pour l'intelligence de ce curieux dOéument. ' Jean Il de Lusignan avait laissé, à sa mort, ses royaumes de Chypre, de Jérusalem et d'Arménie à sa fillë Charlotte·, qui a\·ait épousé , en 1 ,i.58, Louis Il de Savoie. Mais Jacques, fils naturel de Jean li, convoita le trône de Chypre, et, afin de réussir dans son projet, il fil hommage de ce · royaume au Soudan d'Egypte, ·et parvint avec le secours des armes mu– sulmarre·s,· à s'emparer de cet ètat et à mettre · en fuitè le roi Louis et la reine Charlotte. Il parait que l'usurpateur Jacques n'était pas encore monré sur le ·trône de Chypre, lorsque, le 7 juin 1 4.60, il ' dut contracter un empr'unt de 400 ducats d'or de Venise à Gui del Roser ou Rosaire, qui s'était établi à· Nicosie et qui était originaire de Villeneuve, dans la Vallée d'Aoste, d'après la chronique locale garantie par M. · ie pi·ieur Gal et le R. Père Rosaire. Le ducat d'or ralait 12 · livres, et ces 400 ducats équivalaient à quarante mille francs environ de no-