BASA

- 50 - Le chanoine Gui de Chesalet avait des contestations avec son neveu Ilenli de Cbesalet sur certaines pos– sessions et certains objets. La 2· férie de juillet, Henri renonça en faveur de son oncle à tous les droits mo– biliers et immobiliers qui pouva ient lui compéter, sauf les droits de légitime succe3sion, après la mort du chanoine Gui. Le vice-chancelier Turumbert reçut cet acte (1). L'évêque Pierre songea aussi à agrandir le domaine que l'évêché avait à Cogne. La 5• férie de juillet, il acquit, par voie de donation, de Pierre, fils de Fal– con de Chesalet, la ~oi tié d'une maison sise au lieu appelé Crus, et des propriétés situées aux mas de Mom et de Rafor (2). Il paraît qu'à celle époque, la cure de Saint-Remi, bien que dépendante de la Maison du Mont-Joux, était desservie par un prêtre séculier. Du moins, le curé de celle paroisse ne figure pas comme chanoine religieux dans un document du mois d'octobre 1248. Nous y lisons que le prêtre Pierre, recteur de l'église de Saint-Remi, donna en fief à André de Saint-Oyen, surnommé clerc, une pièce de terre située dans cette dernière paroisse, sous la grande route, en réservant, outre le plaît de deux sols, le service annuel de douze deniers en faveur de l'hospice du Mont-Joux et le même tribut pour le curé de Saint-Oyen, ainsi que pour Jean et Euguice, frères du prêtre Pierre. Le (1) Arch. de l'Evlcht. (2) Cariulairt de l'Ei·êché, p. 73.

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