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- 55 - de l'évêque la charge spirituelle. Ces dispositions ont toLjours été praliqu ~es dans le cours des siècles et sont encore religieu sement observées d~ nos jours pour la paroisse d'Antey. C'est que l'Eglise est une école de loyauté et de fidélité. Elle respecte scrupuleuse• ment les conventions stipulées. Bon nombre de cha– noines de la cathédrale furent présents à cet accord passé dans la salle capitulaire de la cathédrale entre l'évêque el le prévôt de Venès. Voici leurs noms : Jean archidiacre, Jacques de Montallo, Pierre de Der– by, Aimon des. Cours, Gui de Chesalet, Vuillerme du Palais, Anselme d'Avise, Girod du Ru, Aimon du Pa– lais. Nous y voyons aussi figurer les noms des cba-· noines de Saint-Gilles, Aimon prévôt, Pierre curé (Ar– vier, Hugues de Fénis, Bernard de la Thuile, Jean de Bellen tre. llodolpbe, archevêq ue élu de la Taren– taise, ayant examiné les raisons d'utilité réciproque, qui militaient en faveur de celle permutation, la con– füma de son autorité, la même année, le dimanche après la fêle de l' Ascension (1). Le nom du village de Butier sur Gignod apparaît dans une charte datée de la 2 ' férie de mai de celle année. C'es t Martin, fils d'Aimon de Cré, qui vend à. Arman du Butiey une pièce de terre sise dans celle dernière localité, au mas du Ru Rivus. Le prix sti– pulé fut de soixante-sept sols (2). (r) Cartulairt de l'Evlché, pages I IO et II 5. Aux chartes ori– ginales consues ensemble pendent les sceaux de l'archevêque Rodolphe, de l'évêque Pierre et du couvent de Verrès. (2) Archives de l'évêché. '"