BASA

- 61 - sous sa dépcnrlance le prieuré de Nus, les eglises de Saint-Eusèbe, de Saint-Barthélemy, de Saint-Vincent et de Quart ( 1). Il nous reste à parler des évènements politiques, qui éclatèrent dans le pays, au cours de cette année. En voici le récit abrégé (2). Vers la moitié du treizième .siècle, le Sacerdoce et l'Empire étai ent en lutte ouverte. La Maison de Savoie s'était rangée du côtè de l'empereur Fréàéric IL Ce– lui- ci ayant été cxcomnrunié et déposé au concile général de Lyon, Ir, pape Innocent IV fit procéder à une nouvelle élection. Henri de Thuringe réun it la plu– part des suffrages; mais il mourut en 1 124'7. Son successeur, dès le mois de novembre 1248, fut Guil– laume de Hollande. Le nouvel éln s'empressa de ral– lier à rn cause les di.vers Etats de l' empire. Il en- (r) « In diocesi Augustensi, prioratum de Nubibus (sic), S. E usebii, S. Bartholornaei, S. Vincentii et Decart ecclesias, cum omnibus pertinenciis earurndem. » Notes du prieur Gal. Les églises de Saint--EL1sèbe et de Quart figurent ici comme deux églises distinctes; aujourd'hui il n'en existe plus qu'une . (2) Le fonds de ce récit a été emprunté aux A11ciennes Chro- 11iq11es de Savoie, His/. patr . Mon. Script. t. 1; mai.s notis en avons élagué certains faits peu plausibles, et nous l'avons coordonné avec les données générales et locales de l'lüstoire. Qui ne sait que des évènements vrais dans leur substance sont souvent sur– chargés de détails mensongers par la crédulité et la compla i– sance? Mais on ne rejette pas le fonds, quoiqu'on n'accepte pas tous les accessoires. Sïnscnre en faux contre tout le récit d'un historien, parce qu'il a trouvé bon d'y insérer des faits dénués de fondement, c'est faire preuve d'une critique exagérée et tra– vailler à saper les fondements de l'histoire. "

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