BASA
-67- d'avril nous apprend qu e le sei gneur Vuillerme Sa~ riod Sari·at acheta d'Aimon Ysoleta de Vens plu~ieurs pièces de pré que cdui-ci possédait 11 Léchana. Celte vente fut stipulée pour le prix de onze livres (1 ). La paroisse de Gignod était, à cette époque, régie par le curé Jacques. La 2' férie de juin, il acquit de Didier d'Arlo cinq pièces de terre avec une mai– son situées dans les localités de Pleit el de Meler. Il ne paya ces immeubles qne soixante sols. Le mr~me jour, la femme Exclarmunda, veuve de Jacques d'A!·lo, après avoir approuvé ce dernier acte, vendit au même curé, pour le monl~nt . de trente sols, un chainp sis à Arlo (2) . On YOil par cet acte el par tarit d'autres similaires que la législat:on du treiziè– me siècle n'avait à. Aoste ri en à enYier aux temps modernes, au point de vue des pl'incipe.s de douceur el d'égalité qu 'elle avait répandus parmi les habitants. Les femmes, àu moins les veuves, jouissaient pleine· ment de lenrs droits civils, à. l'instar des homme!> ; elles n'avaient besoin d'aucune autorisation supérieure . pour agir rl contracter. Nous voyon:; aussi celle année Vuillerma, veuYe d'Hugues de l'Arc, donner librement à la collégiale de Saint -Ours el à ses drsscrvan!s la moitié d'une pièce de terre ~ilné e à Fossal près du Buthier. Le curé de Villa en Gressan, en 125t, s'appelait (r) A rch . de /' Evêché. Cette fois, le vice·cluncc li er Turu111- bert désigne le siège impérial comme vacant. (2) Id .
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