BASA

- 10~ - pu-is son orig ine, soit en largeur, soit en élévation. La surface du cône la plus étendue et en même temps la moins inclinée (1) est tournée vers le bau t de la vallée; sur elle, aussi bien que sur le sommet du cône, existaient les ouvrages les plus essentiels du rocher, lesquels formaient plusieurs étages, comme un amphithéâtre; le restant du pom·– tour du rocher en général est composé d'escarpe– ments presque verticaux d'une hauteur considérable sur le fond de la vallée, ne présentant que des aspérités, ou des rochers nus, glissants, sans acci– dents remarquables. Cependant les parois du cône tournées du côté d'Albarède (2) sont sillonnées de haut en bas par trois ravins; le premier commence au pied du som– met du èône, là où naît la seconde partie du ro– ...:her; le deuxième ravin a son origiqe à quelque distance du dit sommet, mais du côté opposé où prend naissance le premier, c'est-à-dire, du côté de Verrès; enfin le troisième ravin, d'une étendue très bornée, est éloigné du deuxième de quatre mè– tres à peu près. A trente-deux mètres environ plus bas que le sommet du cône, l'escarpement compris entre les deux premiers ra vins forme une saillie de trb peu de largeur, sensiblement horizontale, quoique légèrement ondulée; entre le second et le troisième des ravins sus-indiqués, existe une autre saillie sem– blable à la précédente, inférieure à celle-ci de soi– xante-six mètres; cette dernière saillie est de quel– ques mètres seulement plus élevée que les toits de la villa de Bard. Sur ces deux lisières de terrain exis– taient aussi des ouvrages de fortification ; par cha- (i) Renseignements, {2') Renseigneme_nts.

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