BASA
- 109 - cune d'elles on avait l'entrée au fort, assurée ce– pendant par la profondeur et les escarpements des ravins qui, comme des fossés naturels, leur étaient devant et sur lesquels étaient placés des ponts-ld– vis. L'entrée supérieure n'était que secondaire (a); on y parvenait, du dehors, par la porte de Bard, tournée du côté d'Ivrée, au moyen d'un sentier formé en grande partie d'escaliers, serpentant le long du versant au nord de la seconde partie du rocher, et parcourant ensuite son arête; cette com– munication était, pendant une grande partie de son développement, garnie de parapets en maçon– nerie qui l'abritaient contre les coups de l'ennemi; l'entrée inf~rieure était la principale de la forte– resse; on y arrivait par un chemin assez long et d'une montée pas trop rapide, qui se détachait de la grande route de la vallée, derrière et à quel– ques pas de l'église paroissiale de Bard. Le rocher de Bard, placé entre la Doire et !a ville (1), occupe avec sa masse presque tont l'es– pace de la gorge; dans le sens longitudinal, il ne laisse, à l'un de ses côtés, que le lit resserré de la rivière bordé sur la droite de son cours par les montagnes escarpées du Porcil; du côté opposé, se trouve la ville formée de deux seules rangées de maisons au milieu desquelles passe, comme dans un défilé, l'unique rue qui la traverse; la rangée de maisons au sud est adossée • aux escarpements d'Albarède. Le rocher étant ainsi enclavé entre deux m1m- fa) Il paraît cependant qu'elle était la seule lorsque, dans les temps reculés, les fortifications n'occupaient que la partie culminante du ro· cher. fi) Renseignement s.
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