BASA
-110 - tagnes très rapprochées et très élevées, il ensuit que le fort en est dominé à proximité; mais, à cause même des dites circonstances, il ne peut en crain– dre que des offenses bien minimes, telles que celles causées par des tirailleurs cachés dans les anfrac– tuosités des escarpements de ces mêmes hauteu1·s; car supposant même que l'ennemi puisse amener du canon sur les crêtes d'Albarède, il n'y trouve– rait pas d'emplacement convenable pour l'établir, pui~que de cette élévation le canon devrait tirer sous un angle très incliné pour atteindre les dé– fenses du fort, ce qui causerait des coups trop plongeants, incertains, dangereux pour les affûts et d'aucun effet contre la maçonnerie; les versants de Porcil ne sont pas plus favorables que la posi– tion d' Albarède pour l'établissement de batteries ; cependant le plateau inférieur nommé Plan- le-r9ss, qui est au pied de ces mêmes versants à l'en– droit où le torrent Ayas:se, venant de la vallée de Champorcher, se jette dans la Doire, pourrait ser– vir à l'ennemi pour placer de l'artillerie contre les parties inférieures du fort auxquelles il est presque de niveau et à la distance de six cents mètres envi– ron; mais le plateau étant très resserré et pouvant être battu avantageusement de ces mêmes parties bas– ses, ainsi que plongé par les supérieures avec une ar– tillerie plus considérable en nombre de pièces et en calibre, l'ennemi ne trouverait pas sa conve– nance de s'y établir, même n'ayant pas égard à la difficulté qu'il éprouverait pour parcourir, sous les feux dominants et rapprochés de la place, le ter– rain rocailleux qui y conduit. La ville de Bard (1) dont l'étendue correspond (i) Ren&eignements.
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