BASA

- 111 - parallèlement à la longueur du grand axe de l'el– lipse, projection horizontale de la première partie du rocher, est bâtie, comme nous l'avons remarqué, entre les pieds ùes escarpements d'Albarède et ceux du fort ; sa seule rue, presque en ligne droite, est la continuation de la route de la vallée; la route est surmontée en quatre endroits, plus ou moins espacés entre eux, par des voûtes soutenant des habitations lesquelles sont : la sacristie de l'église paroissiale, la salle de l' Administration communale, une -habitation particulière et une bâtisse à deux étages appartenant aux appartements du palais des comtes de Bard. La ville a un bourg, situé à cent mètres de distance, sur la route de la vallée du côté d'Aoste; il s'appelle le bourg Jacquemet; à son centre, un sentier part de la rue et descend au por. t étroit, en maç.onnerie, existant sur la Doire, par lequel <1n communique sur la droite de la ri– vière au village d'Hône, et de là avec la vallée de Champorcher. Les établissements militaires, sans but défensif, renfermés dans la ville consistent en un magasin volant à poudre placé près de la porte d'Ivrèe (1), et en une caserne d'infanterie où lo– geaient soixante hommes. L'Etat louait en outre, le palais des comtes de Bard pour l'habitation du Gou– verneur de la place duquel dépendait le commandant du fort; la garnison ùe la ville et celle du fort alternaient le service dans ces deux endroits. Depuis la plaine graveleuse d'Arnaz (2), la route de la vallée, tracée au pied des montagnes sur la gauche de la Doire, se dirige avec une montée (i) Témoignages verbaux, etc. (2) Reneeig·nements, etc. ' .h

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