BASA
-113 - de 4 m. 50 c. pour cent; la largeur est de cinquante mètres; elle n'est pas guéable; un pont en ma– çonnerie, difficilement praticable pour les bêtes chargées, à cause de son très peu de largeur, tra– verse la rivière vis-à-vis du village d'Arnaz; la ri– vière et la route sont si près l'une de l',rntre, qu'en plusieurs endroits il n'y a pas de terrain entre les deux, , ce qui se remarque surtout aux approches du bourg Jacquemet jusqu'à l'entrée de la ville de Bard. La Doire vient frapper le rocher du fort où les pieds de celui-ci touchent presque les maisons de la ville; ne pouv:rnt s'y frayer un passage, la rivière se détourne brusquement à droite, entoure les pieds du rocher total dans les deux tiers en– viron de son périmètre et se replace ensuite à côté de la route; c'est dans le cours de ce détour que la Doire reçoit les eaux de l'Ayasse sous le mamelon Plan-de-Ross. La rivière en frappant, comme nou8 venons de l'indiquer, contre le terrain situé entre la position du fort et la ville, s'y est creusé une anse étroite, mais assez prolongée, pour induire en erreur quelques écrivains qui ont affirmé que la Doire passe entre la ville de Bard et le fort. Nous avons remarqué que la route a une mon– tée vers la ville, tandis que la rivière y descend; cela fait que la route qui, près d'Arnaz, est pres– que au niveau des eaux de la Doire, s'en trouve graduellement plus élevée, tellement qu'entre le bourg et la ville l'élévation est de vingt-quatre mètres. La plaine de la vallée en a vant de Bard est placée entièrement sur la droite de la Doire (1); (il ]:\enseignements, eLc. 8
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