BASA
- HG - la frontière; ce qui complètera en même temps les notions nécessaires pour se former une idée exacte des efforts opposés par la défense aux moyens dé– ployés par l'ennemi pour ses attaques. A la vérité, le tracé des ouvrages et la solidité des construc– tions n'étaient pas en harmonie avec les progrès de l'art militaire, à l'époque dont nous parlons ; mais ce défaut d'attention était amplement dédom– magé par la bonté éminemment favorable du site ; le siège de Bard en 1800 prouva à l'évidence cette assertion . . Les fortifications de la place de Bard peuvent êtres rangées en trois catégories : la première comprend les ouvrages construits sur le cône; la deuxième se compose de ceux qui entouraient la ville, lesquels se liaient avec les premiers, de ma– nière à ne former qu'un seul fort dont les ouvra– ges du rocher formaient le réduit; la troisième enfin consiste dans les ouvrages extérieurs à por· tée du corps de la place. Les retranchements éri– gés sur les montagnes environnant Bard ne ·sont pas considérées ici comme faisant partie du sys– tème de fortification, que nous allons décrire dans l'ordre que nous leur avons assigné (a). (a) li est d"autant plus utile d"entrer dans quelques détails sur les ouvrages qui composaient le syslème, à l"objet d"en conserver la mé· moire, que le temps et la main des hommes les font disparaître de jour en jour; la description des ouvrages du rocher, dont on n'a trouvé nulle part le plan exact correspondant à l'époque du siége de 1800, est appuyée à leur tracé découvert et soigneusement levée à mesure qu"on déblayait le terrain pour faire place à la construction de la nouvelle forteresse ; celle des fortifications de la ville et des ouvrages extérieurs eat faite d'après l.is vestiges qui en existent encore et qui font deviner aisément ce que ces défenses étaient avant leur destruction ou leur dé· périssement.
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