BASA

- 120 - principale; la citerne consistait en un creux que l'on avait voûté sans se soucier de la rendre au moins régulière; non loin de la citerne, on voyait un réservoir découvert qui en recevait le surabon– dant des eaux. Pour que l'ennemi, maître de l'en– trée principale, ne pût arriver aussitôt dans l'in– térieur des fortifications érigées sur le point cul– minant, l'espace compris entre les deux enceintes était intercepté, dans le sens des petits axes de sel– lipses, par une muraille crénelée, percée d'une ouverture fermée par une porte, derrière laquelle un escalier montait aux fortifications supérieures et une rampe cordonnée conduisait sur le terre– plein de la batterie culminante. L'enceinte, dont nous venons de donner la description (1 ), était ar– mée de deux seuls mortiers à demi bombe. Nous ajouterons que, dans la partie la plus saillante de l'enceinte, du côté de Donnas, on s'était ménagé le moyen de communiquer au dehors, en y ouvrant un petit trou par lequel un seul homme aurait pu passer courbé; le trou était entièrement enveloppé par un très petit bastion attenant par ses deux flancs à l'enceinte. L'ensemble des ouvrages de la partie culminante et de celle inférieure de la sur– face du rocher po1'tait le nom d'Ouvrage Supé– rieur (a). Dans la description de la structure du rocher de Bard (2), nous avons remarqué l'existence de deux saillies de terrain tournées du côté d'Albarède; la (:!) Témoignages verbaux, e-tc. (a) r.ans la nouvelle forteresse, ces ouvrages ont été remplacés par Je fort Charles-Albert. (2) Renseignements, etc.

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