BASA

- 12i - plus élevée s'étendait dans toute la longueur de l'ouvrage supérieur et soutenait les fortifications connues sous le nom de Fer-à-cheval (a), qui con– sistaient en une enceinte élevée sur la crête longi– tudinale de la saillie dont elle suivait le contour. L'extrémité de cette enceinte tournée à Donnas ne contenait que la porte précédée du ravin qui lui servait de fossé naturel, comme nous l'avons indi– qué ailleurs; par cette ouverture, l'on communi– quait, de l'intérieur de l'ouvrage, non seulement à la ville de Bard de la manière déjà décrite, mais aussi l'on descendait jusqu'à la Doire au moyen d'un sentier que l'on avait taillé dans le roc, en forme d'escalier, au commencement de l'année 1800, afin d'en tirer de l'eau de la rivière, quand la pe– tite et mauvaise citerne, ainsi que le réservoir de l'ouvrage supérieur, en manquait; par cette même porte, enfin, on avait la communication à un corps de garde et à un magasin situés, le premier sur le prolongement de la crête de la saillie vis-à-vis de la porte susdite, le second au pied de l'escarpement du dit ouvrage supérieur, tourné vers Donnas. L'extrémité opposée de l'enceinte appuyait à la tête du ra vin, dont la partie inférieure servait de fossé naturel à la porte principale de la place; de cette extrémité, on pouvait défendre l'accès à la porte susdite en faisant rouler, le long du ravin, des projectiles, des quartiers de rocher, etc., qui frappaient en flanc les assaillants. La longueur de cette saillie de terrain était intérieurement parta- (a ) D'aprës le tracé de cet ouvrage, l'on ne peut se rendre raison de la dénomination de Fer-à-Cheval; il paraît que l'on aurait dû plutôt l'appeler Fausse-braie, d' aprês son emplacement par rapport à l'ouvrage supérieur.

RkJQdWJsaXNoZXIy NzY4MjI=