BASA

- 130 - chements en pierres et chaux s'étend depuh:: le corps de garde sur les rochers qui entourent le palais susdit et se termine au sentier la Bardetta, qu'il ferme en 1rne petite tour ronde, ouverte à la gor– ge; quelques autres portions du retranchement en pierres à sec précèdent, vers Jacquemet, sur ses mêmes hauteurs, la ligne décrite. Le bord de la route, du côté de la Doire (1), était bordé depuis le corps de garde d'un parapet très solide, élevé de deux mètres, percé de créneaux et d'embrasu– res ; ce parapet s'étendait jusqu'à l'endroit où la route était, dans un petit trajet, couverte aux feux et à ·1a vue même du fort; là se trouvait une sim– ple barrière qui fermait la route. Afin d'ôter à l'ennemi la possibilité de pénétrer dans l'intérieur de la ville par l'anse que la Doire s'est creusée au pied des rochers qui soutiennent la portion de la route dont nous parlons, et ceux qui forment un des escarpements de l'onvrage inférieur, on a élevé, .dans ce bas fon d, un mur crénelé, d' un re– lief convenable qui, appuyant ses deux extrémités aux rochers susdits, barre entièrement cette gorge, en présentant la forme d'une tenaille dont l'ang le rentrant est très ouvert (a). OUVRAGES EXTÉRIEURS. - Le premier ob– stacle que l'ennemi, venant du côté d'Aoste, ren– contrait sur la route de la vallée, en vue et a la portée du canon du fort de Bard, était le corps (il Renseignements, etc. (a) La voûte du corps de garde qui surmontait la route a été détruite après le siége de 1800. Les parapets de la même route ont été ruin és par le cho11 des quartiers de rochers que détachaient et lançaien t les mines faites pour enlever l'obstacle qui cachait une por~ion de la route susdite à la vue et au tir des parties basses de la muraille for teresse, comme nous l'avons remarqué ailleurs.

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