BASA

i ~~ 8 - temps de reconnaître le terrain pour l'emplacement de batteries propres à réduire le fort qui, de son aveu, ne pouvait être enlevé de vive force, si le commandant voulait se défendre (1 ). L'ingénieur reconnaissait cependant l'urgence de s'emparer par d'autres moyens assez prompts, pour éviter des dan– gers incalculables et pour épargner de la fatigue et du temps. Pour remplir ce double but, le géné– ral du génie ordonna une reconnaissance sur les hauteurs de la Coue d'où l'on découvre tout le plateau d'Albarède et les mamelons qui l'environ– nent; le général jugeait que, si les hauteurs de la Coue pouvaient être emportées, les positions infé– rieures tomberaient d'e11es-mêmes et que dès lors il serait facile d'ouvrir par ces hauteurs un che– min pour la cavallerie et pour y traîner de l'ar– tillerie et la placer ensuite dans des positions con– venables. Les recherches du général Marescot eurent un résultat auquel il était sans doute loin de s'at– tendre (2); car il apprit que ni le col de la Coue ni la position d'Albarède n'étaient occupées, et que le détachement envoyé en reconnaissance avait été quitte par la perte de quelques chevaux dans la descente du sentier très rapide et rocailleux de la Coue à Donnas. D'après cette découverte, il ne res– tait plus au général Marescot que de choisir, parmi les sentiers, qui de la grande route en avant de Bard mènent sur Albarède, celui qui aurait réuni le plus de facilité à être promptement disposé pour le passage désiré, et qui serait, en même temps, le moins exposé aux feux de la · place (a). (1/ Jornini - Dumas - Allix. (2) Témoignages verbaux.... {a) Les sentiers, dont il e1t parlé, avaient été déjà parcourus par les

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