BASA

- 1,81 - p~nétré,, sans cepend~nt être accompagn,é de., gr~.ves désordres. Quatre r~ligieuses seulement, déjà, 'avan– cées en âge, habitaient en ce temps le monas_tèr~ de Verceil. Pour guérir cette maison de la. ph thisi~ morale et lui donner une nouvelle vi~, l,a princesse Christine demanda à la mère supérieure de la Vi– sitation d'Aoste six de ses religieuses pour fonder dans l'ancien couvent de Verceil un établissement de Visitandines, tout en y laissant l'habit.ation aux dernières sœurs de la règle primitive. On fit ins– tance surtout pour avoir la sœur Marie-Louise Roncas, dont les mérites étaient connus. Elle fut choisie comme mère de ce nouvel essaim de reli– gieuses que la divine Provid8nce détachait de la maison d'Aoste, pour aller, au milieu des plaines de la Haute-Italie, fonder une nouvelle pépinière d'abeilles intelligentes du bon Dieu, que le suave parfum de leurs vertus et de leur dévouement à tout ce qui est bien devait multiplier et faire res– pecter et aimer de tout cœur honnête. L'illustre marqhis de Roncas, frère de la sœnr Louise, s'offrit d'accompagner lui-même les reli– gieuses, jusqu'au monastère de Verceil. La prise de possession eut lieu selon les formes voulues, le · jour de Saint Jean-Baptiste, 24 juin 1642. Les épreuves préparées à toutes les bonnes œuvres, que Dieu charge les homme~ d'exécuter, ne manquèrent pas au:x: nouvelles sœurs : épreuves temporelles, épreuves morales. Les anciennes sœurs du monastère des Grâces de Verceil avaient garni depuis quelque temps leur maison en déclin, d'un mobilier presque tout d'emprunt, parce que le man– que de ressources ne leur avait pas permis de re– nouveler le premier. Les Visitandines croyaient que

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