BASA
- 185 - prudence les nouvelles sœurs .de la, Visitation, la maison fut visitée et observée dans son mouvement quotidien, et la partie saine de l'opinion publique de Verceil fut consultée. Après toutes ces démar– ches faites avec sagesse, la sœur Louise reçut ordre de ses supérieurs de continuer dans la diredion du nouveau cou vent. Toutes les personnes consul– tées avaient rendu, en leur conscience, témoignage à son zèle, à sa prudence et à son dévouement. Alors le bon Dieu donna à la sœur Louise de re– cevoir le triomphe de ses intentions, avec la même humilité de cœur qu'elle avait accepté les épreuves et les tribulations. Bientôt sa bonté et sa douceur angélique firent disparaître toute trace de scission. Lorsque les trois années de sa direction touchè– rent à leur terme, la mère supérieure en donna avis à son supérieur, 'afin qu'il avisât à son rem– placement; mais celui-ci , connaissant ses mérites, n'y prêta pas d'abord attention. La sœur LMise, craignant que la règle souffrît du prolongement de sa direction, en écrivit à l'évêque de Verceil, le suppliant de la décharger de son fardeau. A quelques jours de là, l'évêque visitait le monas– tère de la Visitation, félicitait les sœurs de l'heu– reuse fondation faite dans sa ville épiscopale, et si bien conduite par les soins de la mère supérieure Louise Roucas; il ne relevait qu'avec regret celle– ci de ses fonctions . C'était en 1643, à la fin de juin. Il est opportun de donner ici un rapport envoyé par les sœurs de la Visitation de Verceil aux sœurs du même ordre de la maison d'Arona. Le manu– scrit du couvent de cette ville contient ce qui suit, à ce sujet : « Voici ce que nous assurent nos très chères sœurs de Verceil, sur les vertus de la sœur
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