BASA

- 187 - la direction des âmes et dans ses peines et ses com– bats intérieurs, elle le trouvait dans ces trois m(ltS: Dieu le veut. Avec cette parfaite conformité à la volonté de Dieu, elle accepta, dans certaines cir– constances, promptement et avec une joie ineffable de cœur, comme si c'étaient des délices, de très gran– des humiliations et dédains, que, par égard pour certaines personnes, nous passons sous silence. Son union avec Dieu était intime; et dans l'oraison, com– me plus d'une fois elle l'avoua, le choix de son sujet se faisait de prédilection dans le traité de l'Amour de Dieu de notre fondateur (S. François de Sales), où il parle surtout de la ressemblance que nous devons avoir avec Dieu. « Cet amour divin, qui brûlait son âme, produisait en elle une grande charité pour le prochain. Elle se faisait un bonheur de servir les autres dans tout ce qu'e)le pouvait. Qu'elle était heureuse, quand il lui était donné de faire pénétrer quelques douces paroles d'encouragement et de consolation dans une âme désolée! Les privilégiés de ce cœur si sainte– ment aimant étaient tout particulièrement les per– sonnes, qui lui avaient occasionné quelques peines ou quelques humiliations au milieu de la vie de communauté. Que de prudentes industries, que de tendres avances pour ramener la sérénité dans ces cœurs, qui un jour avaient pu blesser le sien! Elle remerciait Dieu quand ces circonstances se présen– taient; elle était toujours la première à s'humilier. « La sœur Louise avait aussi une grande com– passion et des attentions de tout instant pour· les sœurs infirmes ou malades; rien ne lui était péni– ble, pourvu qu'elle pût alléger leurs souffrances. Plus d'une fois elle fut surprise accomplissant des

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