BASA
-17 - Rkhera. On ignore si ce personnage, trop peu connu par ses concitoyens, naquit à Aoste ou à la Tour de Villa ; mais on sait qu'à l'âge de 13 ans, il fut confié à son oncle saint Anselme, docteur de l'E– glise, lequel était pour lors abbé du monastère du Bec. Devenu archevêque de Cantorbéry, celui-ci envoya son neveu en Angleterre où il l'encouragea par sès lettres à l'amour de l'étude et à la piété. Le jeune Anselme fit de tels progrès dans les sciences sacrées qu'il mérita plus tard d'être compté au nombre des auteurs ecclésiastiques et qu'il com– posa différents ouvrages qui furent longtemps at– tribués à l'illustre docteur valdôtain. A la mort de ce dèrnier, en 1109, le pape Pas– cal II reporta sur le neveu l'affection qu'il avait eue pc1ur l'oncle et le nomma abbé de St-Sabbas, à Rome, poste qu'il occupa jusqu'en 1114 où il fut envoyé légat en Angleterre. Il y fut honorablement . reçu par les grands du royaume ; mais tant le roi Henri que le nouvel archevêque de Cantorbéry re– fusèrent de le reconnaître pour légat du St-Siège, prétendant que cette dignité était attachée au siège primatial de Cantorbéry. En 1119, il rentra en Italie et, deux ans après, il fut nommé abbé de l'important monastère de St-Ed– mond en Angleterre, nomination qui ne surprit personne, tant était grande la considération dont il était entouré. Une des gloires de l'abbé Anselme est d'avoir été le principal promoteur de la fête de la Con– èeption de la sainte Vierge en Occident. Lui-même l'introduisit, vers 1128, en Angleterre, d'où elle passa rapidement en France et en Italie. En 1146, élu à Févêché de Londres, sans l'avoir 2
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