BASA

- '.l88 - actes héroïques de dévouement; et l.'on voyait claire– ment dans ses traits qu'elle ne s'en doutait pas. On la vit un jour, pour inspirer à une 8œq.r malade,,, la réHignation aux prescriptions du médecin, avaler' la même potion que celle·ci n'avait pas tenue une première fois dans son estomac; l'exemple servit. Elle réservait à ses soins les ulcères les pl us dé– goûtants. La nature, dans la sœur Louise, était vaincue par la charité; de pareils actes lui étaient devenus familiers. Elle nous donna aussi, dit le rapport des sœurs de Verceil, de grands exemples de patience dans les maladies. Sa résignation à la volonté de Dieu fut toujours inaltérable dans ses fréquentes infirmités. Profonde fut toujours son hu– milité, de sorte que, pendant que la communauté admirait l'héroïsme de ses vertus, elle se considé– rait comme la dernière des sœurs, indigne d'habi– ter dans la maison de Dieu. Ce sentiment intérieur lui faisait chercher toutes les occasions possibles pour être humiliée extérieurement. Son goût décidé était de s'exercer aux travaux manuels les plus communs, les plus bas. Toujours aussi elle se mon– tra douce et suave de cœur envers toutes les sœurs. Quelle · satisfaction n'éprouvait-on pas dans la mai– son · de pouvoir recourir à la sœur Louise dans les différentes peir.es de la vie! Son cœur était un saint refuge. « Nous ne finirions pas si nous voulions repro– duire dans tous ses détails le tableau des vertus, que nous lui avons vu pratiquer. Nous pouvons assurer en toute vérité qu'elle employa toujbUrs toutes &es forces dans le service de Dieu, et nous lui appliquons sans hésiter les pal'oles du psaume

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