BASA

- 193 - toujours unies dans les liens indissolubles d'une sainte affection et d'un dévouement à toute épreuve, à l'avancement de la jeune communauté. Cette unité de vues et de direction dans les deux premières supérieures de la maison, édifia grandement les sœurs, et maintint la force de l'esprit de discipline et le développement progressif de la perfection religieuse. CHAPITRE VII VERTUS PARTICULIÈREMENT REMARQUÊES DANS LA SOEUR LOUISE PENDANT SA VIE AU MONASTÈRE D'ARONA, SA MORT ET QUELQUES FAITS QUI LA SUIVIRENT. Comme toutes les âmes destinées à un haut de– gré de sainteté, la sœur Louise avait pris pour base, dès son entrée au cloître, avec un grand sen– timent d'humilité, la ver tu de charité, qui renfer– me en elle tont l'esprit de l'Evangile. Son cœur brûlant d'amour pour Dieu s'était épris de l'amour du prochain. Elle aimait surtout ceux qu'elle savait dans les souffrances et les privations. Dans eux elle voyait les petits frères de Jésus-Christ souffrant. Que de misères soulagées aux portes de la maison des Visitandines de la ville d'Arona, qu'avait fondée et que dirigeait la sœur Louise! Elle ne faisait là qu.e suivre ses saintes habitudes d'Aoste et de Verceil. A Arona, elle pria quelques personnes de confiance de lui faire connaître les familles les plus miséra– bles de la ville et, autant que les ressources et les règles de la maison le permettaient, elle faisait soulager , par les sœurs tourières, toutes celles 13

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