BASA

- 18 - brigué, il fut intronisé sur ce siège qu'il dut ce– pendant abandonner avant d'avoir été sacré, à cause des discussions qui surgirent au sujet de son élec– tion. Il fut même accusé, sans fondement, d'avoir aliéné quelques biens de cette église. Le 11 janvier ll48, il mourut dans son abbaye qu'il avait agrandie et améliorée, laissant la répu– tation d'un religieux érudit et fervent, d'un prélat expérimenté et d'un grand serviteur de la sainte Vierge. II. - A son tour, M. l'abbé Frutaz continue et achève la lecture de son travail sur Jean-François de la Crête. Le titre par trop modeste de sf:ligneur de Doue ne s'alliant guère avec l'importance des charges qu'il remplissait, le secrétaire d'Etat demanda à Charles-Emmanuel 1er l'investiture des terres qui, par l'extinction de la famille de Quart, venaient de passer à la Couronne. Le prince forma des huit paroisses de St-Etienne, de St-Martin de Corléan, de Gignod, d'Etroubles, de Doue, d'Allein, de St· Oyen et de St-Remi la baronnie de Gignod, qu'il lui conféra sans correspectif, par lettres patentes du 25 août 1584. Il ordonna même peu après au gou– verneur du duché de lui donner ainsi qu'à ses successeurs, dans toutes les assemblées généeales et particulières, lieu et rang immédiatement après le dernier baron du pays et avant tous les autres seigneurs bannerets qui n'auraient point son titre. Les seigneurs de Valleise, de Pont-St-Martin, de Nus, de St-Pierre, d'Avise et même quelques mem:.. bres de la Maison de Challant, n'eurent pas plus tôt connaissance de cette nouvelle qu'ils envoyèrent protestations sur protestations au duc Charles-Em- . ' '

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