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-20 - jgnore même si Burgonde en fut ou non le pre– mier seigneur. Ce qui est certain, · c'est que les an– ciens maîtres de ce château exerçaient l'autorité judiciaire et la juridiction ~ejgneuriale sur les terres voisines et avaient des revenus à Gressan et ail– leurs; ils jouissaient, en outre, des privilèges de la parité au premier degré. Le blason de cette fa– mille portait de sable, au lion d'or armé et lam– passé de gueules ; leur devise : precibus et ope– ribus résume admirablement la vie du chevalier chrétien. Les anciens seigneurs de cette maison se distin– guèrent par leur valeur militaire ou dans les rangs du clergé ; d'autres, plus tard, maltraitant leurs sujets et se révoltant contre l'autorité des comtes de Savoie, furent condamnés, dans le cours du XIII• siècle, à la perto de leurs biens et de leur juri– diction seigneuriale. Alors même qu'ils recouvrè– rent leurs terres et leurs titres, ils ne purent ré– cupérer leur juridiction ; ils durent se résigner à garder un rôle tout-à-fait secondaire, tandis que la maison de Challant-Aymaville absorbait sous leurs yeux, dès le xrve siècle, l'autorité de toutes les fa– milles nobles de Gressan. Séance do 9 août 1887 . Continuant la lecture de son mémoire sur la fa– mille de la Tour de Villa, Mgr le Président dis-. tingue avec de Tillier les deux branches de cette maison, celle de Gressan et celle de la Madeleine ou de Villa. Mais, au lieu de confondre, comme . cet auteur, les noms et les faits des personnages qe ces deqx. branches, Sa Grandeur :parle distinc-

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