BASA
- 21 - tement de cette dernière famille, sans pou voir ce– pendant en donner une généalogie proprement dite. Après les frères Pierre, Guillaume et le chanoine Humbert de Villa, c'est Raymond qui apparaît comme témoin en 1166, puis Boniface et son frère Jacques, qui figurent dans la charte des franchises aècordées, l'an 1253, par le comte Thomas de !Sa– voie. Le même ou un autre Boniface, passe avec son frère Vionin, en 1287, un acte de reconnais– sance à Amédée V de tous les biens qu'ils possé– daient de Felina jusqu'à Chatillon, mais sans con– signer ni tour ni juridiction ni aucun immeuble sur Gressan, ce qui semble indiquer qu'à cette époque ils étaient. privés de leurs droits seigneuriaux. Le 3 octobre 1317, quatre commissaires du comte de Savoie ayant condamné à une forte amende plu– sieurs gentilshommes valdôtains à la suite d'une procédure par trop sommafre, les inculpés inter– jetèrent appel devant le conseil des pairs et im– pairs du duché, parmi lesquels se trouvaient Godefroy et Jean de Villa. Ce conseil cassa la sen– tence des commissaires, attestant par là comment la noblesse valdôtaine savait défendre contre toute prépotence ses libertés et ses privilèges. Mgr de Sonnaz, évêque d'Aoste, ayant été ca– lomnié auprès d'Amédée VJII, !blet de Challant, son capitaine général en deça des monts, prit hau– tement sa défense et en fit le plus bel éloge danl;l un.~ lettre écrite à Verrès le 4 mai 1408 et adressée à son souverain. Parmi les signatures des seigneul's qui donnèrent leur adhésion à cette noble apologie, cette lettre porte celle d'Aymonet de la Tour de Gressan. Aux audiences générales tenues à Aoste en 1430,
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